•  Accueil  •  Historique  •  Les films  •  Les dvd  •  Publications  •  Forum et contact  •

Moi j'dis qu'c'est bien

Un film de Christian Zarifian (1973 - 75 minutes)

 

LES FILMS DE CHRISTIAN ZARIFIAN

AUTRES REALISATEURS

LISTE DES FILMS

LES DVD

   


La télévision organise un concours : elle invite les jeunes à réaliser un film sur le thème du bonheur. La proposition retient l’attention d’un groupe de havrais qui décide de se lancer dans l’aventure. Mais filmer et vouloir, de surcroît, filmer le bonheur, ça n’est pas simple. A leur façon à eux, directe et burlesque, ils vont passer rapidement aux actes et filmer successivement les diverses situations qui leur viennent aussitôt à l’esprit. En fait de bonheur, c’est un véritable inventaire des idées reçues que ces jeunes nous livrent : le sport, la voiture, la famille, la consommation, le sexe, le mysticisme, le voyage, etc ... Ce serait donc ça qu’on voudrait leur faire prendre pour du bonheur ?



   

• Réalisation : Christian Zarifian • Groupe concepteur : Didier Bion, Jean-Charles Camilotti, Jean-Yves Convert, Raymond Fleuret, Jean-Pierre Fousse, Marcel Gandolfo, Dominique Guerrier, Catherine Launay, Catherine Le Marchand, Philippe Lizée, Jackie Mojon, Jean-Luc Nail, Jean-Pierre Permanne, Ghislaine Rault, Manuel Rojas, Sylvie Rubé, Jean-Yves Travel, Hervé Travel • Image : Jean-Claude Bodas, Daniel Fondimare • Son : Jean-Yves Perrot

• Production : Unité Cinéma-M.C.H.•

« Moi j’dis que le grand bonheur, c’est ce « film in progress », ce film de groupe superbe et hilarant où une bande de potes délire comme des gosses, fait des zooms artisanaux et retrouve le burlesque : l’enfance du cinéma, quoi… Ces gamins-là suivent et nous donnent un beau cours sur le B.A-Ba des panoramiques et autres travellings : testez vos connaissances ! »

Pierre-Olivier Toulza
(Cahiers du Cinéma)



« La parole qui se déploie dans un film comme Moi j’dis qu’c’est bien, loin d’être soufflée ou volée, est une parole inattendue, plus exactement inentendue, vivante et riche, celle d’une partie de la population, ici de jeunes ouvriers, qui n’a jamais eu pouvoir, à l’écran, de tenir son propre discours, frontalement, sans y être autorisé par la caution du réalisateur ou du discours directement politique. Cette parole dérange en ce qu’elle ne prétend pas donner de leçon (contrairement, souvent, à la parole militante), elle ne cherche pas à se farder pour séduire (une certaine vulgarité ne lui fait pas peur, mais vulgarité aux yeux de qui ?), elle ne se donne pas comme une parole désirable, elle ne s’autorise d’aucun prestige culturel emprunté, mais de la seule conviction de sa véracité.

Alain Bergala
(Le Monde Diplomatique)

[ lire la suite ]

•  © Les Films Seine-Océan  •  Informations légales  •  Crédits  •  powered Kisqo.fr  •