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La Barrière blanche

Un film de Christian Zarifian (1982 - 70 minutes)

 

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Philippe, jeune journaliste, prépare un article sur le chômage. Il souhaite le consacrer entièrement à l’étude minutieuse d’un cas, pas forcément “représentatif”. Marianne, l’amie de Philippe, a connu (et aimé) un homme qui semble correspondre à ce qu’il recherche. C’est un certain Patrick Thomery. Philippe cherche à le joindre, sans succès. Il s’entête, se pique au jeu, il va jusqu’à pénétrer dans le pavillon où vit Patrick et jusqu’à s’y installer. L’autre n’est pas là, il est toujours absent.

Le film est construit sur l’alternance de séquences noir et blanc (Philippe) et de séquences couleur (Patrick). Les deux hommes dialoguent par film interposé.



   

• Réalisation : Christian Zarifian • Image : Daniel Fondimare, Christian Zarifian • Son : Monique Djeroua • Collaboration au scénario : André Fouché • Musique originale : François Lebègue • Interprétation : Patrick Gravé, Michèle Langbour, Daniel Lemonnier, Philippe Lizée, Véronique Sanson, Ghislaine Fleuret, Marie Lacey, Sylvie Rubé

• Production : Unité Cinéma-Maison de la Culture du Havre Seine-Océan •



( Extrait d'un entretien avec C. Zarifian )

D.L. : La Barrière blanche, faut-il comprendre ce titre comme l’obstacle opaque derrière lequel vous retranchez tout à la fois le film, son protagoniste et son auteur ?

C.Z. : L'idée de barrière va de soi. La barrière est dans le film ce qui sépare les deux hommes, mais aussi, plus sourdement, ce qui intérieurement nous sépare, nous coupe en eux, nous clive. Quant à la couleur, elle est tout ce que vous dites, plus l'idée (le blanc, le pur) qu'il y a quelque chose à découvrir, comme lorsqu'on marche dans la neige fraîche. Le choix des titres est toujours très difficile. Il faut que ça dise, brièvement, l'essentiel du film sans rien en dévoiler. Je me suis arrêté à celui-là en pensant que l'association "barrière" et "blanche" évoquait phonétiquement un mélange de dureté et de tendresse, que le redoublement de la consonne initiale "b" rendait compte du sujet du film et que la barrière blanche (la vraie) était présente dans de très nombreux plans. Et puis il y a les raisons que vous avez dites.

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